Lors de différentes expositions, je rencontre de nombreux amateurs d'art qui pensent que mon travail, sous prétexte d'une utilisation du verre comme principal matériau, est assimilable à du vitrail. En fait, une observation attentive balaie cette idée.

- par définition, le vitrail est transparent: pour ma part, j'utilise des couleurs opaques, des tissus ou du papier pour colorier le verre. (voir Galerie 2 pour ces derniers cas)

- dans un vitrail les pièces de verre sont imbriquées. Ici, elles sont accolées, souvent sur des plans différents, voire superposées.

- un vitrail est plat. Précisément, à cause de cette superposition, j'obtiens du relief et des ombres qui évoluent en fonction de l'éclairage.

- j'utilise souvent, en complément, d'autres matériaux.

En conséquence, bien qu'il y ait quelques similitudes dans le travail, le résultat final ne peut être équivoque. C'est la raison pour laquelle je qualifie mes "tableaux" de compositions en verre.

Dans cet exemple, il apparait que:

- le short est superposé au siège,

- les chaussettes ne sont pas soudées sur le même plan que les jambes,

- l'archer passe sous la main du musicien et sur la corde de l'instrument.

- il y a utilisation d'autres matériaux (bois, boite de conserve, ficelle)

- les différentes ombres montrent le relief du tableau.

Dans ce deuxième exemple, il apparait que:

- le visage est constitué d'une  photographie

- la chèche touareg (ou cheich) est constituée de tissu collé sous le verre.